Sauver le monde... 1.0

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'D20' :

la flèche partit et se planta dans le sol du cours d'eau. Avec un poisson en guise d'apparat. Ashalaan se dévêtit et plongea le récupérer. Après s'être préalablement séché et vêtu il revint au camp :
- Ce soir un peu de poison pour ceux qui veulent.

" Moi je veux bien je suis affamée... " répondit la démonette, tout en dépaquetant un de ses paquet de nourriture.

Itarillé se posa contre le grand arbre et respira profondément...
mine de rien les émotions furent grande en cette journée...

Elle débala a son tour une sorte de gateau au feuilles, teintée de chair d'animaux
(faut pas croire, une dryade est quand même un peu carnivore)

pour le moment tout avait l'air calme...
le calme avant la tempête comme on pourrait le dire... Il allai s'en passer des choses s'ils n'arrivaient pas a temps

Léo Bertalnard accepta volontiers un peu de poisson d'Ashalaan. Toute nourriture gratuite était pour lui la bienvenue. Il sortit de son sac un pain (le plus petit, après tout il risquait de devoir le partager).

Il s'assit, sentant la fatigue d'une longue marche. Après quelques instants de méditation sur les événements de la journée, une question lui vint à l'esprit:

"Quelle est notre destination?"

" A vrai dire cela reste très flou quand à notre destination finale, mais pour l'instant nous allons prévenir le grand conseil des dryade...et tu sais tu n'as pas à être si méfiant, on ne vas pas te voler tes affaires..." répondit la démonette en se léchant les doigt après avoir dégusté ce qui semblait être un mulot .

Et si tu as si peur tu n'est pas obligé de nous suivre... Dit Halyr d'un ton très amusé.

la dryade bailla assé fort...

"m'ouais... comme tu veux... sinon le conseil des dryades se trouve a l'ouest d'ici, derrière ces montagnes (qu'elle désigna au loin)
mais on va prendre un raccourcis... qui va quand même nous faire gagner deux à trois semaines de marches je dirai"

"Dit raccourci, que je ne peux prendre, du fait de mes origines démoniaques.... Je pense que je vais vous attendre par ici en étudiant mes livres et je vais essayer de contacter mon maître...sans garantie..." dit elle.
* nul, j'aurais tellement voulu rencontrer d'autre dryade...." songea elle mélancolique.

-"Mmmmmmmmmmmm peut-être que tes origines ne poseront pas de problème, ce qui compte, ce sont tes pensées, ce qui t'anime, ton but. Tu n'as pas à être rejeté à cause de ton origine démoniaque. Tu es druidesse, une gardienne de la nature. Si la forêt te refuse l'accès, alors le gouffre séparant la forêt des démons conquérant et destructeur sans trouvera réduit. Tu n'as pas à payer pour des fautes, des guerres, qu'ont commis certains de tes ancêtres. Si les enfants gardent la culpabilité des fautes de leurs parents, alors nous sommes tous coupable qui que nous soyons. Nous verrons bien ce qu'il se passera. Si l'être est lu dans sa conscience ou dans son corps et ses marques.

Comment osaient-ils le traiter le traiter ainsi? La dryade pensait donc qu'il se méfiait d'eux? Cet elfe pensait qu'il était peureux?

Léo Bertalnard était furieux et vexé. Comment pouvaient-ils se montrer si injustes envers lui? Qu'avait-il fait pour mériter cela?

Ils avaient bien de la chance que sa curiosité soit supérieure à l'absurdité de l'image qu'ils se faisaient de lui. Il fallait avouer que visiter le conseil des dryades se pourrait se révéler intéressant. Et le type étrange -qui, au passage, parlait vraiment bien- semblait croire que la démone pouvait ne pas être mauvaise. Il devait avouer que côtoyer un démon pourrait se révéler instructif, surtout si celui-ci possède des livres plutôt intéressants.

"Tu parles plutôt bien. Cependant, la valeur d'un homme, ou de quoi que ce soit d'autre, ne se juge pas à ses paroles mais à ces actes. Je vous accompagnerai, et verrai bien si vous êtes ce que vous prétendez être, et vous verrez par mes actions ce que je vaux mieux que par toute parole que je pourrais prononcer."

Il était content de sa réplique. Il espérait que ça suffirait pour les convaincre qu'il était quelqu'un de confiance. Mais il se demandait s'il n'y avait pas une légère contradiction entre ses paroles et ses actes...

Itarillé s'addressa a la démonnette comme pour la consoler
"en faite... l'interdiction du sentier au démon... ce n'est qu'un mythe... histoire de faire peur et pour éviter que tout le monde l'utilise... se sont juste des esprit puissants qui en gardent l'entrée..."

puis elle se retourna vers le mage humain, qui semblait sur de lui en tout cas...

"Nous ne prétendons être personne, juste une bande qui a vue et compris la nature d'un féau... de plus, comme je te l'ai dis, libre a toi de nous suivre... et sache juste une chose, si on n'avait pas un minimum confiance en toi tu serais face contre terre avec une lame dans le dos... Considère toi simplement comme faisant parite de notre troupe"

et suite a ses mots (peut-être un peu dur, mais les dryades ne sont connue pour dire les chose franchement) elle lui sourri...
Elle sentait qu'un jour, elle aurait besoin de lui, qu'il se passerai quelque chose...

" J'espère sincèrement que tu dis vrai, car je ne garde pas un bon souvenir de ma première et seule tentative de voyage par les racins... Si mon maître ne m'avais pas sauvée j'aurais expiré...et puis en restant seule au calme, je pourrais peut-être contacter l'ordre et avoir une petit chance de découvrir ce que cache le livre codé... mais si vous voulez que je vous suive je le ferais."

-"Je suis d'accord avec toi leo Bertalnard, ce n'est ni les origines, ni les dires qui font l'être mais les actes qu'il accomplit. Nous ne sommes pas héros allant aux secours du monde mais des êtres qui essaient de protéger leur monde, ou un monde qu'il aime, ou un monde qu'ils considèrent capable d'être amélioré et dont la destruction serait tragique, dans la mesures de leurs propres ressources.
Le chemin jusqu'aux racines est encore long avant d'atteindre les racines ?" dit Ashalaan en s'adressant à Itarillé. "Peut être ferons-nous mieux de nous reposer. Je prend le premier tour."

Ashalaan prit son arc et mit son carquois à porté de main. Il s'assit et attendit.

Je prend le 2ème tours de garde. Dit Halyr en s'endormant.

La nuit se passa sans aucun problème, a l'aube le groupe partit en direction du sud (par le col de Kraknova, qui tire son nom de la forteresse naine située quelques centaine de mètre plus profond)

donc après quelques heures de marches (le soleil n'était pas encore au zénite) ils arrivèrent au col. La vallée s'ouvrait devant eux, une énorme forêt de sapin noir s'étendait en contre bas...

"Et voilà, on y serai un peu après midi... c'est le sapin la bas..."

ses compagnons essayèrent bien de voir de quel sapin elle parlait, mais ils se ressemblait tous... ils durent abandonner et suivre la dryade sur le sentier abrupte...
Ils ne rencontrèrent aucune trace de vie... en tout cas visible.
Parfois quelqu'un avait l'impression que quelque chose l'observait, ou pire, le suivait...

la forêt, noir a l'exterieur, était remplie de verdure... la flaure y était abondante, voir même envahissante et étrange.
les fougères pouvait faire jusqu'à 2 mètres de haut, et des champignions de couleurs vives rivalisaient en taille avec les jeunes pousses d'arbres...
Le silence était brisé uniquement par la marche du groupe...
Pour Itarillé celà était normal, mais pour les autres, la tension devenait insupportable...

parfois même il leur semblait qu'un arbre bougeait, pas a cause du vent (vous avez déjà vu un tronc se plier légèrement ?)
non la bas, lorsqu'ils posaient leurs regard sur certain arbres, ceux-ci avait (pour un oeil attentif) une position légèrement differente a avant...

tout cela était troublant.

*Cette forêt est magique, une magie puissante et ancienne, je n'aime pas ça.* pensa elle.
" Tu es sur qu'on ne risque rien Itarillé ???" demanda la démonette, exprimant ce que tous pensait.

"mais non... et de toute façon on y est bientot regardez..."

ils découvrirent, dominant tout les autres arbres, une énorme et vieux chêne. Et juste sous lui, un trou béa dans la terre...

a coté, une sorte de créature feuillue, qui a première vue aurait plutot ressemblé a un petit arbre...

Elle se retourna lorsque le group arriva suffisement proche et commença a parler dans une langue connue d'Itarillé seule.

aprés quelques explication, (l'arbre observait surtout la démonette et la pointait du doigt parfois)

l'arbre s'écarta du trou...

Itarillé pris la parole en une langue compréhensible
"bon, donc il nous laisse passé, mais ne va pas nous laisser un passage prioritaire...
donc, il faudra patienter un jour ou deux, que la voie se libère"

Ce tunel est-il souvent utilisé? Demanda Halyr

Je n'en suis pas sur, vu le fouillis de branche qu'il y a devant mais je ne suis pas l'experte ici," dit elle en se tournant ostensiblement vers la dryade.

"Qui est cette...personne?" demanda Léo, désignant l'étrange créature. "Et pourquoi faut-il patienter, n'y a-t-il pas la place pour que plusieurs groupes passent en même temps? D'autant plus que je n'aperçois personne d'autre."

Sa curiosité avait surpassé sa méfiance, signe qu'il commençait à s'attacher à ses compagnons. Il s'apprêtait à poser d'autres question, mais se ravisa. Le meilleur moyen d'obtenir des réponses était de laisser la dryade parler.

"lui... c'est le gardien du passage... et si on ne peut pas passer c'est parce que le passage ne s'est pas encore formé pour nous...
il y a un nombre limité de passage comme ceux ci. et comme, le gardien ne le juge pas nécessaire, nous ne somme pas prioritaire...
Et le problème avec les gardiens, c'est qu'une fois qu'ils on donner leur décision, sa ne change plus... sa m'énerve, mais c'est comme sa..."

" Rien n'est plus dur que l'écorce d'un chêne centenaire....et celui si doit avoir du bois de chêne à la place de la tête...." murmura lanconique la démonette....
* Je vais en profiter pour me reposer et étudier un peu cette forêt, vu que de tout manière on est coincé.*

"heu... alors dans ce cas je viens avec toi... pas envie de te retrouver avec des branches te poussant sur le torse...

Je connais un peu ce coin... par la bas, il y a des chutes, et puis la bas une clairière..."

" c'est gentil mais qui 'tas dit que je comptais me déplacer ou toucher.... on peut étudier avec les yeux..."